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Résidences de création: le Nouveau-Brunswick et le Québec

Résidences de création: le Nouveau-Brunswick et le Québec

Alec Wyllie, stagiaire artsnb 2015

Brigitte Clavette est un orfèvre, créatrice de bijoux et un instructeur au Collège artisanat et de design du Nouveau-Brunswick. Elle est aussi une lauréate du Prix d’excellence NB en artisanat. Chantal Gilbert est une coutelière de renommée mondiale au Québec qui cherche à explorer les aspects rituels et spirituels du couteau, un objet qui est généralement considéré comme utilitaire. Ces deux artistes venus d’horizons très différents et ils vivent dans des provinces différentes, mais ils ont quelque chose en commun: ils ont tous deux créent des œuvres d’art ornées avec le métal. Cette année, ils travailleront ensemble pour créer des lames d’acier dans l’atelier de Gilbert au Québec, par l’intermédiaire du programme des résidences de création.

Nous offrons une variété de programmes d’échange annuels par l’intermédiaire du programme des résidences de création. Ce programme vise à fournir aux artistes professionnels la possibilité de développer leurs compétences et de faciliter la création. artsnb collabore avec les conseils des arts du Québec (CALCQ), du Manitoba (CAM), des provinces Atlantiques (NLAC, PEICA, ArtsNS) et du Maine pour les résidences entre des provinces et états. La résidence de Clavette est seulement un des nombreux entre le Nouveau-Brunswick et le Québec en 2015.

Alors que Brigitte Clavette fait sa résidence au Québec, plusieurs artistes du Québec sont également résidents au Nouveau-Brunswick en 2015. Myriam Jacob-Allard, artiste visuelle québécoise, est venue récemment à Moncton pour le développement de son projet Moitié-moitié. Le travail de Jacob-Allard se compose généralement d’expositions visuelles multimédias, touchant à des thèmes tels que le féminisme et la maternité. Elle était en résidence à la Galerie Sans Nom du 2 mai au 1er juin. Trois autres artistes québécois talentueux de plusieurs disciplines viendront au Nouveau-Brunswick pour des résidences cette année:

• David Champagne, un photographe, travaillera avec l’Union des pêcheurs des Maritimes entre le 1er juillet et le 30 septembre pour son projet D’Ancre et de terre. Je trouve que la plupart des travaux de M. Champagne retrouvent la beauté et de l’humanité dans la vie ordinaire. Il trouve les histoires dans les rues des villes animées et dans les villes rurales tranquilles. Qu’il s’agisse d’un opérateur de carnaval dans Beirut, un travailleur de la construction à Chicago, des manifestants de New York City, ou des conducteurs de démolition derby en Québec, Champagne capture une sorte d’universalité dans sa photographie; un sentiment partagé de l’expérience humaine.

 

• Cléo Palacio-Quintin, flûtiste, compositrice, professeure et inventrice de la technologie électronique ‘Hyper-Flute’, sera de faire une résidence de recherche et création en NB entre le 22 juin et le 1er août 2015. Elle sera organisée par la Galerie Struts et le Festival de OK.Quoi à Sackville. Les compositions de Palacio-Quintin vont d’acoustique à l’électrique, expérimentale à l’improvisation. Quand j’ai entendu une de ses pièces, je fus surpris et impressionné par ce qu’elle pouvait faire avec son instrument. L’immensité de son ton et texture musicale est au-delà de ce que l’auditeur moyen pourrait attendre d’une flûte, et cela est en grande partie aidé par son utilisation de la technologie Hyper-Flute, qui convertit le son d’une flûte acoustique en données MIDI, elle permet Palacio-Quintin d’utiliser le traitement électronique et les effets.
• Pierre-Paul Savoie, danseur, chorégraphe et fondateur de PPS Danse, sera en résidence pour son dernier projet L’école buissonnière. La production sera une célébration de l’enfance, de l’imagination et des jours sur le terrain de jeux. Savoie sera à Moncton de juin à septembre pour sa résidence, avec le groupe DansEncore et le Centre culturel Aberdeen. La compagnie de Savoie, PPS Danse, fête ses 25 ans en 2015. Cet octobre ils lancent le remake de leur production légendaire de BAGNE partir de 1992. Savoie prend le défi de la mise à jour l’une des productions les plus acclamées dans l’histoire de la chorégraphie québécoise, tout en étant respectueuse de la version originale.