Le Conseil des arts du Nouveau-Brunswick est un organisme de financement des arts indépendant dont le mandat est prévu par la loi pour faciliter et promouvoir la création d’œuvres d’art et l’administration de programmes de financement pour les artistes professionnel.les de la province.
J’ai eu l’impression que quelque chose de spécial s’était produit lorsque les 6 dernières lignes Elle de poésie ont été prononcées en silence luxurieuse depuis le loft de l’Église historique de Barachois, alors que les dernières notes de l’ensemble résonnaient délicatement dans l’esprit. Ainsi s’est terminé Conversations2019. Les 993 lignes précédentes ont été chantées par Elle et prononcé par Lui, réparties en 10 volumes de 100 lignes, chacune complétée par un ensemble musical différent. Les volumes variaient entre 1 et 2 heures de durée, tous les dix volumes ont eu lieu, dans l’ordre, sur 5 jours avec des performances de 2 volumes par jour.
Conversations2019 a eu lieu du 11 au 16 août 2019. C’était l’aboutissement de mon projet de dix ans de mettre en scène Herménégilde Chiasson 1999 GG poème gagnant, Conversations. C’était une tâche énorme qui a commencé assez innocemment en 2009. La soprano canadienne Andrea Young m’a simplement demandé de lui écrire une pièce pour voix au piano. Pour cela, j’ai utilisé les 100 premières lignes du poème épique d’Herménégilde. Elle a créé la nouvelle pièce à Vancouver en 2010. Cette première composition a mis en mouvement le voyage créatif à grande échelle qui devait finalement mettre en musique les 999 lignes entières du poème. Initialement, l’idée ne tourbillonnait à l’intérieur de ma tête comme une pensée, ou une possibilité, mais finalement il ne manifeste sur le papier. En août dernier, dix ans plus tard, les « Conversations » sont nées de ce papier sous la forme de vibrations sonores réelles faites par un assemblage d’humbles musiciens talentueux venus du Royaume-Uni, de Montréal, de New York, de Providence et de Los Angeles. Pendant les cinq jours suivants, les musiciens ont habilement navigué à travers la partition en 10 volumes de « Conversations », infusant de son et d’ambiance l’air océanique d’août de Grand Barachois, au Nouveau-Brunswick. À mon avis, le meilleur endroit possible pour ramener le projet à terre.
Après la fin du premier volume complété en 2009, j’ai reçu pendant un an l’appui du Conseil des Arts du Canada pour poursuivre le projet. De 2012 à 2013, j’ai fixé 600 lignes de plus. À ce stade, les volumes 1-7, et 10 étaient complets, hélas, j’avais encore 200 lignes qui me restait, mais avait besoin de passer à d’autres projets. Dans les années qui ont suivi, les premières des volumes 1, 3, 5 de « Conversations » ont été présentés au Canada, aux États-Unis et en Allemagne, avec Andrea toujours la chanteuse. Depuis environ 2015, elle et moi avions bandé l’idée d’effectuer tout le cycle, peut-être même à Grand Barachois à l’ancienne église, alors nous avons cherché et obtenu des fonds pour exactement cela. Un détail : deux volumes étaient en suspens.
En 2018, j’ai reçu un généreux soutien d’artsnb pour composer ces deux volumes restants, qui, à leur tour, ont complété le cycle. Sans leur soutien, cela aurait été presque impossible d’avoir ces pièces manquantes lourds prêt pour août. Ce qui m’a rendu ce projet intéressant, mais aussi difficile, c’est que j’ai dû revenir à une composition que je n’avais pas touchée depuis 5 ans. J’ai dû rentrer, pour ainsi dire, dans cet état d’esprit. Vous voyez, mon traitement de la conversation (le poème) est une confluence inhabituelle de la musique et des mots. Bien que la partie Elle est chanté sur la musique (la partie Lui est plutôt parlé), je le considère plutôt comme une « articulation extravertie » du poème – entièrement musicale, mais aussi conserver la forme du poème. Ce cadre donne vie à une œuvre littéraire de taille, faisant écho au penchant de M. Chiasson pour la forme longue, chaque volume d’une durée d’au moins une heure. Le caractère de la musique reflète la prévenance et la gravité du poème. Dans les techniques d’écriture, Chiasson et moi utilisons des contraintes particulièrement travaillées pour guider le mouvement créatif et générer un monde esthétique unifié. En composant ces nouveaux volumes, j’ai dû revenir à ma pensée compositionnelle originale de 2012-2013, mais avec cinq ans de croissance artistique et d’expériences.
Comme je me suis installé pour faire mes affaires inachevées, que la croissance et l’expérience a été à la fois et la bénédiction et une malédiction. Une bénédiction parce qu’au cours de ces cinq années, j’ai composé et créé de nombreuses œuvres nouvelles, dont un certain nombre ont été soutenus par artsnb. Dans cette pratique continue, j’ai affiné et perfectionné mes techniques, alors quand est venu le temps de composer les volumes restants, j’ai été en mesure de comprendre ma tâche et avait les stratégies l’accomplir. Cependant, j’ai dû naturellement composer de la musique qui suivait les voies esthétiques des volumes qui sont venus avant dans une certaine mesure, mais j’ai aussi désespérément voulu que la croissance soit évidente dans ces nouveaux volumes. Le soutien d’artsnb m’a donné la liberté d’aborder cela comme nécessaire; J’ai pu prendre le temps de contempler, d’étudier et de penser de façon créative à la meilleure approche pour arriver là où j’ai besoin d’aller faire le travail, et pour cela je suis reconnaissant.
L’article a été traduite de l’originale en anglais.
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