Le Conseil des arts du Nouveau-Brunswick est un organisme de financement des arts indépendant dont le mandat est prévu par la loi pour faciliter et promouvoir la création d’œuvres d’art et l’administration de programmes de financement pour les artistes professionnel.les de la province.
Martin Daigle est un artiste interdisciplinaire qui est fortement impliqué dans la recherche et la création de formes d’arts audiovisuelles. Ayant reçu plusieurs bourses d’études d’artsnb au fil des ans, il a récemment terminé son programme de maîtrise en musique classique à l’Université McGill de Montréal, et est actuellement inscrit au programme de doctorat de l’École de musique Schulich de McGill. En tant que candidat au doctorat en percussion contemporaine à l’Université McGill, il innove en tant qu’interprète dans divers contextes musicaux.
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« L’esprit est comme un parachute, il ne fonctionne pas s’il n’est pas ouvert. »
Frank Zappa
Cette philosophie trouve un écho dans l’approche de Martin en matière de performance musicale, puisqu’il essaie d’interagir avec toutes sortes de musique. Pour améliorer son art, il a étudié divers genres musicaux ainsi que diverses approches pédagogiques. Il étudie le tambour tabla traditionnel, qui est un instrument de percussion sacré dans la culture indienne. La musique indienne classique ne fonctionne pas selon les mêmes règles et limites que la musique occidentale ; de plus, cet art est enseigné purement dans la tradition orale. En 2019, il s’est rendu en Israël pour apprendre de Yoni Madar, qui a une approche basée sur la tradition du Moyen-Orient. La richesse de l’approche pédagogique de Yoni était basée sur la fluidité des mouvements et la fluidité des idées musicales.
En tant qu’interprète, Martin s’est produit dans plusieurs festivals, notamment Acadie Rock, Congrès Mondial Acadien 2019, FestiChoeur d’Acadie, Halifax Jazz Festival, Harvest Jazz and Blues, ImaginAIR International Festival, Inspire, Indian River Festival, Mud City Meltdown et Rythmopolis. Il joue dans une variété de genres musicaux avec une variété d’artistes ; cependant, il est surtout connu comme un percussionniste classique en pleine ascension et un batteur de rock.
En tant que chercheur, Martin a récemment travaillé sur l’apprentissage haptique de la batterie. Le document de recherche intitulé « Haptic Tutor-A haptics-based music education tool for beginners » est une étude de cas sur l’apprentissage de la batterie. Les chercheurs ont évalué comment des bracelets vibrants fixés aux membres de l’élève pouvaient faciliter l’apprentissage des rythmes de batterie. Cette étude a été publiée et présentée lors de l’atelier international sur la conception d’interactions haptiques et audio en 2020. En fournissant des informations haptiques supplémentaires à la leçon de batterie, l’apprentissage de la batterie pourrait être plus accessible aux élèves qui ont des difficultés d’apprentissage.
En 2021, Martin sortira son premier album solo intitulé Mossy Cobblestone ; un titre symbolisant l’effet que les humains ont sur la stabilité du climat de la terre, avec une ligne de temps musicale. Martin apparaîtra également en tant que batteur et percussionniste dans le très attendu premier album des Moontunes.
Vous voulez en savoir plus sur la pratique de Martin?
Lisez la recherche que lui et quelques collègues ont menée sur l’apprentissage de la batterie haptique ICI : (https://hal.archives-ouvertes.fr/HAID2020/hal-02901205v1).
Écoutez et regardez-le jouer Blade ; une pièce de Benjamin Finley qui présente des changements rythmiques rapides ainsi qu’une utilisation intéressante des poly-rythmes (utilisation simultanée de deux voix rythmiques) :
De plus, vous pouvez regarder cette vidéo de Stop Speaking.Stop Speaking est une composition pour caisse claire solo d’Andy Akiho. La composition met en scène Vicky, un personnage automatisé de synthèse vocale en conversation avec l’interprète tout au long de la pièce.
Retrouvez Martin Daigle en ligne et restez au courant de sa pratique artistique
En tant qu’entité provinciale, le Conseil des arts du Nouveau-Brunswick reconnaît qu’il effectue son travail sur le territoire traditionnel non cédé des peuples Wolastoqiyik, Mi’kmaq et Peskotomuhkati. Lisez la déclaration en entier ici.